Cinq jours et demi à Porto, au cœur d'un Portugal toujours aussi contrasté. C'est en noir et blanc que je vous fais partager ces nuances opposant touristes fortunés et personnes les plus modestes, au centre de leur quotidien. Il nous est rarement offert tant de scènes de vie qu'en cet endroit : cette fois, je n'avais aucun doute. Le plaisir pris à appuyer sur le déclencheur devant toute cette diversité donnerait quelque chose. Une chose qu'il ne faut pas garder pour soi, mais offrir dès que l'occasion s'en présentera. C'est fait.
Comme toujours dans mes images, il y a un côté très taquin, un peu moqueur, mais toujours dans le respect des personnes prises au dépourvu sur mon capteur. Ce n'est pas un piège qui se refermerait sur elles, bien au contraire. Il s'agit d'une fenêtre ouverte, au travers de laquelle vous pouvez aujourd'hui regarder et éprouver tout autant de plaisir à admirer les situations dans lesquelles elles se sont mises. Elles sont au minimum attendrissantes, voire parfois plutôt cocasses.
Un livreur boucher traverse la rue, le plus naturellement du monde, ses habits blancs couverts de sang. Ces détails ne lui suffisant pas, son pantalon a découvert une bonne partie de son anatomie lorsqu'il est remonté dans son camion !
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