Se perdre, se laisser prendre par les chemins creux. Billebauder en quête de vie végétale, animale, inerte ou en mouvement dans cette nature qui entoure et protège du monde qui va. Ces tribulations sans but ont pourtant un sens, comme une reprise de contact avec un réel qui se détache de nos vies trop vite, brutale anxiété d’une perte. Alors il faut réapprendre à regarder, à sentir, à marcher en silence. Et elle s’ouvre bientôt, cette nature de Puisaye, invitation au rêve, à l’échappée. Cet ouvrage est fait de rencontres, porteuses d’une autre parole que celle des hommes.